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La mère de Jean Bréfort se suicide alors qu'il est encore très jeune, il sera élevé par des grands-parents adorables et par un père, rude marin-pêcheur. La mer n'était pas «son idée» : Jean aurait aimé la terre, pourtant, par obéissance, il en fera son métier. Après cinq ans de captivité, il se mariera avec Thérèse en 1945. Tous deux adopteront le neveu de celle-ci, né lors des circonstances dramatiques de l'Occupation. Ce livre avoue la force salvatrice que détiennent les amoureux de l'eau, du sel et du vent, de ceux que l'on nomme les gens de la mer. Des paysages de Landemer à Quervière, d'Omonville à Goury, d'Ecalgrain à Biville en passant par Herquemoulin, on a l'impression d'être dans un rêve tellement c'est beau. Jean Bréfort a pensé à vous et s'est dit que vous seriez sous le charme, s'il vous racontait les jours d'été et les brouillards de novembre de la Hague, en Cotentin, son pays du bout du monde ; s'il confiait en passant, sa vie de pêcheur côtier jusqu'en 1970, son existence, cheminant sur des paysages d'or et d'argent aux embruns de landes, aux parfums de fougère mélangés de bruyère.

Textes situés à la limite du rêve et de la réalité. Il suffit souvent d'un clin d'oeil au quotidien pour qu'il devienne merveilleux. Je suis instituteur. Mon enfance, partagée entre village campagnard et une petite îles de la Mer de la Manche, a fait de moi un homme très proche de la nature et des gens simples. Et c'est tout naturellement que mes histoires se situent dans un monde de calme et de joie tranquille : celui des vraies richesse de Jean Giono

Une vie simple et pure comme l’eau d’une rivière, devenant soudain plus vigoureuse, plus rebelle à l’approche de l’océan. Jeanne insoumise au mode du temps raconte à travers ce livre le mutation sans fin qu’elle vit depuis sa naissance. Une existence riche, sans tapage, sans remous, sauf l’indélébile tache de l’absence que laisse la mort des êtres aimés. Le récit de l’existence de Jeanne, emprunt de pudeur et d’humour, montre à quel point l’homme sait rire de son passé, sans respecter ceux qui l’ont enduré et aimé. Ses mémoires sont un clin d’oeil aux grands du monde, aux « gouvernements de tous poils » qui ont oublié le sens, la plénitude, la richesse et l’amour du mot terre.

Nous sommes en 1895 dans une famille pauvre du bord de mer. Une maman accouche dans des conditions dramatiques. Au même moment, dans un contraste saisissant, l'épouse d'un riche armateur marseillais met au monde sa fille dans la clinique la plus moderne de Marseille. Dès le début du premier tome de cette trilogie, on est emporté dans les aventures d'Augustin Marie, fils de l'estran, à la volonté farouche, que « l'appel du large » va conduire à croiser la route de Juliette, jeune femme qui veut se libérer du carcan de sa famille bourgeoise. Cette épopée familiale et historique nous immerge dans la dure vie des paysans d'un village du Cotentin, depuis les conflits de l'affaire Dreyfus, de l'anticléricalisme et de la montée du communisme, en passant, sous les lustres brillants de la « Belle époque », par les rencontres sulfureuses avec les peintres de Montparnasse, jusqu'à, inévitablement, la confrontation terrible aux affres de la Grande Guerre, dont on commémore aujourd'hui le centenaire. Au-delà du héros que ses racines ramènent toujours à ses dunes et à terre natale, ce premier volet, qui se lit comme un tout, met en scène l'extraordinaire diversité des destinées de ses proches, frères, soeurs, parents et d'un être malfaisant que l'on retrouvera tous dans le volume suivant qui couvrira la période 1919 - 1945 et que l'auteur nous promet pour la fin 2018.

Avril 2008, XVIe arrondissement de Paris, Benoît Maréchal, brillant trentenaire avide de réussite perd subitement son travail puis sa compagne qui le quitte. Cette inactivité forcée lui donne l'occasion de rencontrer Odette, douce octogénaire voisine dont il ignorait jusqu'à l'existence et avec laquelle il sympathise. Or celle-ci est soudainement retrouvée morte chez elle le lendemain. Les premiers soupçons de Benoît se transforment rapidement en une véritable obsession pour cette étrange disparition. Persuadé qu'il tient là l'occasion de retrouver femme et gloire par une action d'éclat, il se lance à corps perdu sur les traces du passé d'Odette dans la Normandie des années 40, bien décidé à percer ce mystère. Fantasque, drôle, insupportable et attachant, Benoît Maréchal nous raconte à la troisième personne son enquête passionnante qui le mène jusqu'au bout de la presqu'ile du Cotentin, au cœur d'événements liés à la Seconde Guerre mondiale absents des livres d'histoire. Deux semaines d'aventures et de multiples rencontres qui ont à jamais changé sa vie...

En 1805, Justine et ses deux filettes quittent Cherbourg pour s'installer dans un petit village du Cotentin près de Carentan. Etienne, son mari, a mystérieusement disparu, et la jeune femme doit affronter seule un quotidien difficile. Petit à petit, Justine, qui connaît les rudiments de la médecine, devient indispensable à la vie du village : elle pratique les accouchements, guérit les petits bobos, et apprend l'hygiène aux paysans qu'elle côtoie... La vie se déroule paisiblement entre joyeuses veillées et travaux des champs, malgré la présence de la vieille sorcière Rosalie qui maudit la popularité de la nouvelle venue. Jusqu'au jour où Justine est accusée de pratiquer l'avortement clandestin...

Fin des années cinquante... Il y a pénurie d'enseignants. Il faut remplacer ceux qui partent pour l'Algérie et faire face au baby-boom, issu de la Libération. L'administration recrute à la hâte des suppléants. Dans sa maison du Val, en Suisse Normande, Arlette s'ennuie ferme. Sa forte personnalité a besoin d'évasion... Par jeu autant que par défi, elle pose sa candidature. Elle fait partie de la cohorte des recrues. À bientôt cinquante ans, sans la moindre expérience du métier, ni des gosses, puisqu'elle n'en a pas eu. Elle bénéficie de la conjoncture. La voilà donc institutrice remplaçante à Bonneville, un village haut perché du bocage normand. Une centaine d'âmes, pas un commerce, une église vétuste et une école à classe unique. Elle a souhaité "être sa maîtresse", elle est servie ! Tout commence un lundi octobre. Le ciel serein de cette rentrée un peu retardée s'encombrera de nuages au fils des jours et des saisons. Car rien n'est simple pour la horsaine, parisienne de surcroît ! Ni le dépaysement ni la pédagogie ni les moeurs paysannes. Encore moins la solitude.

C'était en 1876, dans les premiers jours d'octobre, je crois... M. Tancrède Dudouit venait de prendre un fauteuil à l'Opéra Comique. Dans un théâtre que diable allait-il faire ?

L'esprit humain est ainsi fait, qu'à défaut de remède, il cherche des coupables à punir. C'est ainsi que Louis Costel explique cette tendance millénaire et toujours actuelle de certaines "victimes" du mauvais sort, qui cherchent à organiser leur chasse aux sorcières pour se venger des malheurs subis et se prémunir contre les auteurs des maux à venir. Après quinze années d'enquête, en observateur attentif et en témoin averti de par ses fonctions, il montre le douloureux processus dans lequel se trouvent broyés ceux qui se sont laissé hypnotiser par quelque-soi disant spécialiste des sciences occultes. Ce livre nous introduit dans le tragique refus du mal, de la souffrance et de la mort.